LEÇON
SÉQUENCES
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RÉFÉRENTIELS
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X
Références
Editions B2, Buckminster fuller, world game

Dymaxion : dynamisme maximalisme
World game // contre la théorie de machin sur le jeu de la guerre : un perdant
Ici tout le monde doit gagner, il faut maximaliser la gestion des ressources (la plus grande croissance sans que personne ne perde)

Elisée reclus, projet de globe terrestre au 100 000eme
Citation Lévy Strauss sur le modélisme
Photos de la terre (lever de terre et whole earth)

Bel geddes
Isotypes, auto neurath
Fordisme taylorisme

Mêmes années que le rapport meadows : les limites de la croissance

Écologie dymaxion : optimisation de progressive des ressources et de l’énergie pour atteindre une efficacité sans précédent

Vaisseau spacial terre : ressources limitées en espace
Éloge du carburateur, Matthew Crawford

« spirited man »

Aliènement lié à la chaine de travail et au taylorisme
Appauvrissement cognitif = ‘travail abstrait’

Appareil indéchifrables : nouvelle culture technique de l’ingénérie : dissimuler les entrailles techniques des machines

Ex. voitures allemandes, moteur, monolythe stanley kubrick
BOITE NOIRE

Changement dans notre relation avec ke monde matériel : attitude passive et dépendante
Années 85 => futurisme des revues américaines devient du VIRTUALISME

Tendance à la frugalité : autonomise : capacité de prendre soin de ses propres affaires
 Désir de rendre notre univers intelligible afin de nous en sentir responsable
 Réduire la distance entre l’individu et les objets qui l’entourent

Véritable connaissance nait d’une confrontation avec le réel
Open design, Camille Bosqué, 2021

Design ouvert, question de l’approche par l’expérience
Emancipation par la technique

Objets co-créés, quand l’utilisateur est aux commandes
Déjouer la passivité, ouvrir les boites noires

Partage des savoirs

Design = outil productif, au service de la rentabilité industrielle ?
=/= pratique d’open design : manière de faire exploratoire, qui pousse le design hors du secret

· Pierre Damien Huygues, à quoi tient le design :

« logiques de production industrielles : activité de production par couches successivement déposées, de telle sorte que la dernière, celle de l’apparence ultime en fait un mystère, elle la met au secret »

Design ouvert : cherche à montre les couches de conception et à en révéler les mystères plutôt qu’à secréter dans l’obscurité et la confidentialité
Design ouvert = décentralisé
Développement d’outils de production numérique

Design participatif : ne repose plus seulement dans les mains de professionnels

· Camille Bosqué, thèse sur la fabrication numérique personnelle

- Design qualifié de diffus : ouvert, participatif, distribué ou non-standard
4 enjeux : affirmer et revendiquer un design sans apparat, qui rend manifeste ce qui le compose
Se situe hors du marché de masse, aux frontières de l’industrie capitaliste

Quelles différences entre makers et designers ? comment les pratiques makers bousculent le monde du design ?

 Apprentissage par la pratique, décentralisation, partage de compétences, autoproduction, relocalisation, émancipation par les techniques numériques de fabrication

Makerspace : espaces de fabrication équipées de machines mises en commun

· Chris Anderson, Makers, la nouvelle révolution industrielle

Maker = capable de fabriquer un objet avec les outils traditionnels, en effectuer la conception par ordinateur, en programmer les fonctionnalités, y inclure une partie d’électronique
 A cheval entre artisanat et High-tech

Licence du logiciel libre : inventé pour permettre la modification du code sans obstacles juridiques
Laisse la possibilité à l’utilisateur de le partager, l’étudier, le modifier

Brevets : propriété intellectuelle à donnée limitée sur une invention
 Permet de protéger l’invention
 Mais encourage aussi à la partager, afin que d’autres puissent tirer un enseignement
Les chaises. Prélude à une sémiotique du design d’objet, Anne Beyaert-Geslin
https://journals.openedition.org/signata/297#ftn21

Une autre différence majeure concerne la localisation de l’objet : la sculpture appartient au musée et l’objet de design, à la quotidienneté. Cette participation à la vie domestique a été largement décrite, Branzi faisant de l’objet de design « un lieu où l’art reprend contact avec le monde des humains, avec les destins du quotidien (…) »22


L’autarcie de l’œuvre d’art se comprend mieux dans une comparaison avec une chaise ordinaire qui, moins encore que d’autres pièces de mobilier, ne saurait fonctionner seule. Lorsqu’elle constitue la scène pratique que nous avons décrite par ailleurs, une chaise est nécessairement accompagnée d’autres meubles : elle suit la table du repas, permet de patienter dans la salle d’attente du médecin, se range derrière le bureau et entre dans un cercle où les pensionnaires de la maison de retraite peuvent deviser.
Et par magie, étude d'une fascination pour les objets automatisés
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Simondon :
- Phanérotechnie : objets qui mettent en avant leur techicité
=/=
cryptotechnie : objets qui masquent leur technicité

- Outil : Prolongement du corps qui permet de faire / construire
=/=
Instrument : Prolongement du corps qui permet de percevoir / voir


- Machine ouverte :
Ce qui fait qu’un objet a un haut degré de technicité c’est son ouverture :
Machine ouverte à un milieu associé (peut être social, scientifique etc)
Les machines ouvertes reçoivent des informations et en renvoient, elles échangent avec leur milieu associé

- =/= obsolescences :

Historicité simple : ce qui correspond aux besoins d’un groupe humain déterminé dans une situation définie (ce qui fait que l’objet s’use dans son fonctionnement)

Sur-historicité : « historicité culturelle et psychosociale, qui surdétermine l’objet »
Ajouter à l’objet des caractéristiques propres à une époque donnée (ce qui fait que l’objet se démode)
= danger d’obsolescence qui guette l’objet cryptotechnique

Un objet ornementé encourt le danger d’une obsolescence psychosociale ou culturelle, si cet habillage est culturellement déterminé, il risque d’être jeté, non pas pour des raisons techniques, mais parce qu’il ne correspondrait plus au goût du jour

Insertion : l’esthétique n’a de sens que par rapport à un contexte spatio-temporel (la beauté n’est pas éternelle et décontextualisée)
Contexte particulier spatio-temporel

3 perspectives pour une réflexion sur l’éthique et la technique :
Défend une « éthique du recyclage »
Récupérer les objets obsolètes pour leur donner une seconde vie

Obsolescences :
Obsolescence technique : objet utilisé, usé, qui fonctionne moins bien (ou plus)
Peut-être dépassé par un autre objet, nouveaux, qui permet de faire les mêmes choses mais en mieux (progrès)

Obsolescence programmée : au moment de la conception et de la production de l’objet on fait en sorte qu’il ait une durée de vie limitée pour engendrer encore le geste de consommation

Obsolescence culturelle ou psychosociale des objets : on envoie l’objet à la casse alors même que techniquement il fonctionne bien. On va le jeter pour des raisons culturelles, éthiques (risque des objets crypto-techniques, dont la technique est masquée par une esthétique surajoutée, qui finit par être dépassée)
William Morris, Comment nous vivons comment nous pourrions vivre

Laideur dans les objets vient de la domination des machines (les travailleurs se laissent dominer par les machines alors qu’ils devraient en être les maitres). Morris n’est pas entièrement contre les machines et les progrès techniques, il est contre l’exploitation des travailleurs par les capitalistes par le biais des machines)

Revendique des bonnes conditions de vie pour les travailleurs :
santé (ne pas travailler sur une machine avec des gestes répétitifs, ne pas avoir peur de manquer de nourriture, être bien logé, pouvoir se divertir),
éducation générale (avec une abondance de temps libre -découle d’une bonne organisation et quantification de la production, ce qui permettrait d’apprendre aux travailleurs à améliorer leur propre sort),
possibilité de travailler pour ne pas sombrer dans le désœuvrement (avec une machine si le travail à faire est de nature mécanique) et la
beauté des lieux de travail (pour permettre la joie au travail, contraire des usines actuelles, importance de l’architecture et du travail des architectes).


Est contre la séparation et la classification des arts (mineurs / majeurs)
Avec leur séparation les arts mineurs deviennent futiles, mécaniques, et les arts majeurs deviennent élitistes, inutiles et insignifiants. Pour qu’ils soient utiles, et bien reçus par la société, et donc les utilisateurs ds objets (au sens large) qu’ils produisent, ils doivent forcement se nourrir, et collaborer. Toute séparation est stérile et dommageable, tant pour les arts dits mineurs que majeurs.


Guerre :
Recherche pour soi-même d’un avantage, même s’il porte préjudice à autrui, au point d’être prêt à tout détruire, même ce qu’on possède pour ne pas perdre le combat

Système social actuel construit sur un état permanent de GUERRE :
- compétition comme principe meneur de productivité
- guerre stimule le progrès

Guerre peut être la guerre physique avec des armes pour un territoire, mais aussi le commerce : emmène gaspillage de biens, pour le contrôle d’un marché mondial
Système capitaliste repose sur des rivalités nationales et oblige à chercher à s’emparer des marchés pour faire un maximum de profit et survivre

Morris distingue rivalités nationales (entre nations) et rivalités capitalistes (entre entreprises) et entre hommes.

Rivalités entre grandes entreprises industrielles :
Rivalités stimulent la production de profits (entreprises produisent des objets mais dans le but de produire du profit, objets ne sont qu’une façon de s’enrichir)

Travailleurs sont une armée montée par les industriels pour maximiser le profit : ils ne sont formés qu’à une chose et sont devenu incapables de produire autre chose



Travailleurs
Accessoires du capital (outils à fabriquer du profit)
Classe ouvrière ne produit pas des objets qui leurs sont utiles mais des morceaux d’objets pour enrichir l’industriel : ils ne savent pas ce qu’ils fabriquent. Sont ainsi des pièces de machines à fabriquer du profit

Travail :
« don, le premier, le plus naturel des dons faits à l’humanité »
- Le principal devoir de la civilisation est de faire en sorte que chacun trouve le bonheur dans son travail et de tout faire pour réduire la quantité de travail pénible réalisé par chacun

Importance de l’art (= plaisir exprimé) dans le travail pour qu’il rende heureux
Morris s’oppose au travail répétitif, qui épuise les muscles du corps et les cellules du cerveau, qui mène à l’ennui et qui n’est réalisé que par pure nécessité monétaire
« Il est nécessaire pour assurer le progrès de la civilisation que les hommes s’efforcent de réduire, pour un jour l’éliminer complètement, tout travail avilissant »

« Ce dont nous ne voulons plus c’est de ce travail qui consiste à fabriquer des milliers d’objets dont personne ne veut et qui servent de munitions dans cette grande guerre de concurrence […] le commerce. »


Art :
Moyen par lequel l’homme exprime le bonheur qu’il éprouve à travailler

- Disparait avec les avancées de la conquête occidentale et du commerce

Oeuvres de l’antiquité admirées dans les musées étaient des objets domestiques d’usages ordinaires fabriqués par des artisans (= objets communs fabriqués par des hommes au cours d’une journée normale de travail)
Objets fabriqués par des artisans de l’antiquité / objets du quotidien

Trésor architectural n’est pas seulement les grands châteaux et cathédrales mais aussi les petites églises de villages et maisons ordinaires (pas de différence qualitative, juste un changement échelle) Tous ces édifices ont été réalisés par des « hommes du commun »

Art véritable : « un art du peuple, pour le peuple, qui serait une joie pour l’artisan et pour l’utilisateur »

Moyen d’embellir des objets familiers de la vie quotidienne
Disciplines comme menuiserie, charpenterie, peinture, forge, poterie, verrerie, tissage etc.


Une oeuvre d’art est forcément un objet utile, elle pourvoit aux besoins du corps habité par un esprit sain, elle divertit, apaise ou rehausse l’esprit.

S’épanouit en présence de liberté joyeuse de franchise de réalité, et se flétrit quand on l’expose à l’égoïsme et au luxe

Morris est contre l’art pour l’art : amène une inaccessibilité et un caractère intouchable à l’art, qui deviendra un jour si raffiné que même ses initiés n’auront plus le droit d’y toucher

« Nulle oeuvre n’est oeuvre d’art qui ne soit utile »


Décoration :
Objets sont jugés inachevés tant qu’un minimum de décoration n’a pas été appliquée (tension avec Loos, qu’est-ce qui définit décoration ? Morris défini décoration comme ornement, terme plutôt connoté négativement depuis Loos), à tel point qu’elle semble faire partie intégrante de l’objet
BEAU : s’accorde à la nature et l’assiste
LAID : s’oppose à la nature et la contrarie
Décoration devrait avoir une utilité et un sens
Une des principales fonctions de la décoration : réveiller les sens endormis
Fonction 1 : faire éprouver du plaisir aux utilisateur d’un objet qu’ils doivent utiliser
Fonction 2 : faire éprouver du plaisir à ceux qui doivent fabriquer ces objets

Ornement : doivent être inclus et constitutifs de l’objet : n’est pas là pour masquer la structure de l’objet (ne pas opposer au fonctionnalisme, qui critique l’ornement ajouté, collé aux objets)

Par l’ornement, on prend du plaisir au travail et on s’émancipe du travail avilissant (pareil pour les utilisateurs des objets)
Ornement des objets du quotidien permet de rendre les arts populaires

Expression du plaisir d’un homme dans la réussite de son travail


Bonheur / joie dans le travail :
Découle de l’excellence dans le travail (le bonheur que l’on prend à travailler s’exprime dans la qualité du travail réalisé)

Est indispensable pour réaliser des édifices comme les grandes cathédrales mais aussi les petites églises de village

Importance de la décoration dans le plaisir pris au travail, sans la décoration le travail ne serait qu’usure du corps et de l’esprit

Bonheur dans le travail amènera la fin de l’exploitation des travailleurs
Walter Benjamin : l’œuvre d’art à l’époque de sa reproductibilité technique :

Analyse l’influence de la modernité et des techniques modernes de reproduction et de diffusion sur l’œuvre d’art

CINEMA et PHOTO contribuent à transformer notre perception du monde
Notre perception est historiquement conditionnée par notre histoire individuelle, par des normes culturelles

Changements qui découlent notamment de la dimension technique : des nouvelles inventions techniques provoquent des changements sur les modes d’existence et manières de percevoir le monde
 Cinéma et photo bouleversent notre rapport à l’aura de l’œuvre d’art

Main : disparition de la main dans la production de l’œuvre d’art avec la photo ?
NON : elle est déchargée des tâches les plus importantes au profit de l’œil et de l’appareil

Photo : reproductibilité mécanique (plus centrée sur la main =/= gravure)
Editions B2, Buckminster fuller, world game

Dymaxion : dynamisme maximalisme
World game // contre la théorie de machin sur le jeu de la guerre : un perdant
Ici tout le monde doit gagner, il faut maximaliser la gestion des ressources (la plus grande croissance sans que personne ne perde)

Elisée reclus, projet de globe terrestre au 100 000eme : fait prendre la mesure mondiale des tâches à accomplir, découverte d’un monde clos à un univers infini

Citation Lévy Strauss sur le modélisme :
Devient une totalité quantitativement diminuée, permet d’être soupesé dans la main et appréhendée d’un seul coup d’œil
/ biosphère : wladimir Vernadsky

Photos de la terre (lever de terre et whole earth)

Bel geddes

Isotypes, auto neurath

Fordisme taylorisme

Mêmes années que le rapport meadows : les limites de la croissance

Écologie dymaxion : optimisation de progressive des ressources et de l’énergie pour atteindre une efficacité sans précédent
Olivier Assouly, l’amateur, juger participer et consommer.
https://issuu.com/ifm-paris/docs/amateur
Tout est automate.
Définir la notion d’outil : permet d’augmenter les capacités de l’homme
Automatisation : ne plus produire l’effort nous même


Définir amateur ?
Insiste sur une forme d’incompétence (amateur =/= professionnel), relative à une activité qui ne pourrait être sérieusement pratiquée qu’au sein d’une profession.

Amateur (= celui qui aime les objets : oeuvres d’art, musiuqe, vin etc..)
Pas seulement consommateur, oblige à refondre la notion courante de consommation.

Amateur : construction d’un savoir par une dimension de pratique / bricolage, exercices
Dans le faire, au sein d’une pratique qui repose sur des médiations techniques, avec des objets, des instruments, des commmunautés, des comparaisons, des confrontations, etc..
=/=
Connaisseur : construction d’un savoir par des voies académiques / aspect théorique, par représentation

Consommateur : immédiateté d’une acquisition et de son plaisir.

Amateur : déstabilise la conception classique de la consommation par son refus de la passivité pour privilégier celui dont les compétences le rendent activement à même de juger et en connaissance de cause.
X
PHOTOS
REFS PROJETS
X
GUERRE :
TRAVAILLEURS :
ARTS :
DÉCORATION :
Notes livre clément

- Objet Low-tech : Philippe Bihouix, l’âge des low-tech :
Si une byciclette est considérée comme un objet low-tech, la fabrication de certains de ses éléments mobilise une haute technicité
Fabrication du cadre : mobilise des procédés métallurgiques complexes afin d’obtenir des alliages parfaitement optimisés
Si le livre papier parait être un objet modeste et technologiquement faible, les techniques actuelles pour le concevoir le fabriquer et le diffuser sont bien éloignées de celles

- Clément Gaillard, anthologie des low-techs
Low/High – tech = concept relatif à l’époque :
Low-tech : objet ou système qui est durable, facilement réparable et conçu pour économiser les ressources matérielles et énergétiques afin de favoriser des modes de vie plus soutenables

- Technologies appropriées, Ernst F. Schumacher :
Techniques appropriées aux besoins et ressources d’un pays

Technologies alternatives : renvoie aux années 70, marquées par les chocs pétroliers et contre-culture : François Jarrige et Alexis Vrignon
Étude des énergies alternatives (éolien, biomasse, solaire)
Systèmes qui coexistent parallèlement à des modèles technologiques et économiques dominants

Objet technologique toujours approprié aux exigences du milieu pour lequel il serait développer ?
Objet technologique peut être approprié à autre chose qu’aux seules contraintes du milieu :

Sur la localité : David Wright (architecte)
« nous devons apprendre à établir nos priorités énergétiques et apprendre à utiliser la forme d’énergie la plus appropriée au bon endroit »

Technologie appropriée :
A la convergence entre les ressources renouvelables les plus abondantes d’un même milieu